23 octobre 2009
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Jeudi soir, vernissage de Slick au 104 rue d'aubervilliers. La formule consacrée veut que "ce qui est bien avec le XIXe arrondissement c'est que c'est près de Paris". Et bien non
! C'est très loin. A 21 heures, ce quartier respire la joie de vivre, c'est un bonheur.
Comme toutes les foires dites "off", le meilleur comme le pire se côtoient. De belles choses chez Polaris comme les dessins de John Casey (1), découverts l'an dernier sur le Salon International du Dessin au Carreau du Temple, le travail au néon de Nicolas Saint Grégoire (2) chez Cynthia Corbett, les très jolis tirages sur verre d'Atlan à la galerie Sit Down, les oeuvres subtiles en tickets de métro et papiers découpés de Marion Orel à l'Eponyme galerie ou les petites icônes à fond d'or de pieta inversées (un homme portant une femme morte) de Jean-Christophe Robert à la Trafic Galerie. Mais finalement peu d'émotions fortes et un sentiment de fatigue au bout d'une heure.
Comme toutes les foires dites "off", le meilleur comme le pire se côtoient. De belles choses chez Polaris comme les dessins de John Casey (1), découverts l'an dernier sur le Salon International du Dessin au Carreau du Temple, le travail au néon de Nicolas Saint Grégoire (2) chez Cynthia Corbett, les très jolis tirages sur verre d'Atlan à la galerie Sit Down, les oeuvres subtiles en tickets de métro et papiers découpés de Marion Orel à l'Eponyme galerie ou les petites icônes à fond d'or de pieta inversées (un homme portant une femme morte) de Jean-Christophe Robert à la Trafic Galerie. Mais finalement peu d'émotions fortes et un sentiment de fatigue au bout d'une heure.
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Mais en partant, en bon professionnel qui veut avoir tout vu, je passe par la gauche pour découvrir les travaux exposés dans les huit dernières galeries non encore explorées. Et là, après m'être
intéressé à quelques encres de Thomas Morin à la galerie Barnoud, se jette à ma face violemment l'oeuvre coup de foudre que je n'espérais plus après avoir arpenté la FIAC (Grand Palais), Art
Elysées, Cutlog et les neuf dixièmes de Slick.

Cette huile sur toile de Craig Wylie de 2 mètres 30 sur 1 mètre 80, présentée par la galerie
Dukan & Hourdequin, est exceptionnelle de présence et d'intensité. Un autre portrait du même peintre et du même modèle, beaucoup plus monastique était tout aussi fascinant. Craig Wylie a reçu
le prix du portrait 2008 de la National Portrait Gallery de Londres et, dixit les galeristes, descendrait de Turner.
