Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 20:18

 

Cela fait un long moment que je ne me suis pas exprimé sur ce blog. L’élection de François et un article de Christine Pedotti sur le corps du pape sur le site de Témoignage Chrétien m’ont donné l’envie de reprendre la parole.

Comme beaucoup, j’ai été heureusement surpris par cette élection et touché par les premières apparitions publiques du souverain pontife, ou plutôt de l’évêque de Rome. En effet, lors de sa première intervention publique, c’est bien comme évêque de Rome que François s’est défini et a défini son prédécesseur, Benoit XVI, l’évêque émérite.

Se questionner sur le corps du pape, ce n’est pas simplement parler de François. C’est d’abord parler de Benoit XVI. Pour la première fois depuis des siècles, l’Eglise ne peut pas paraphraser la célèbre phrase de la monarchie en criant « le pape est mort, vive le pape ! ». Le grand mythe des deux corps du roi, le corps charnel voué à la mort et le corps politique immortel, n’est pas univoque. L’étude sur la monarchie anglaise montrait bien que tout l’enjeu était la séparation des deux permettant, pensée à son extrême, de tuer le corps charnel au nom du corps politique (exécution de Charles Ier). Mais dans pratiquement tout le reste des monarchies de droit divin, c’est l’inverse qui se réalise, la fusion du corps politique et du corps charnel dans la personne du roi.

La fin du pontificat de Jean-Paul II nous a donné à voir cette fusion, la douleur de l’homme étant vécue comme la souffrance salvatrice universelle du Christ. La fin du pontificat de Benoit XVI et sa « démission » nous a donné à voir la séparation nette de ces deux corps. Le corps charnel de Joseph Ratzinger ne pouvant plus assumer la charge intemporelle (même si celle-ci est très temporelle, politique).

Je crois donc que Christine Pedotti a raison de s’interroger sur le corps du pape et de le faire en terme d’image. La communication par l’image est éminemment politique, tous les monarques en ont joué pour affirmer leur omniprésence dans tous les lieux de leur royaume, créant ce qu’on a pu appeler le troisième corps du roi, présent par la représentation des arts auprès de tout son peuple.

Le troisième corps de François est un corps relationnel, diffusé par les télévisions et Internet auprès de chacun. Ce n’est pas une représentation du pouvoir, de l’autorité, de la tradition… c’est une représentation de la simplicité : celle du costume par rapport à son prédécesseur, celle des paroles, celle des relations humaines et des embrassades fraternelles. Un troisième corps qui entre directement en contact avec nos contemporains. Mais est-ce que ce troisième corps dit quelque chose de la fusion ou de la séparation du corps charnel et du corps politique ?

Une chose est certaine c’est que le deuxième corps du cardinal Bergoglio n’est pas celui d’un pape, idée universelle chapotant une pyramide ecclésiale, mais celui de l’évêque de Rome. La fiction de la continuité que les juristes du Moyen-Âge ont créée pour l’Etat à partir du modèle ecclésial s’appliquerait donc ici à la continuité apostolique. Et dans ce domaine, il y a bien longtemps que nous savons que le corps de l’évêque et sa charge politique dans son diocèse ne font pas qu’un. Benoit XVI n’est pas le premier évêque émérite.

Ce déplacement me réjouit car tout le travail des juristes du XIIIe siècle sur les deux corps du roi avait comme premier but, en s’appuyant sur le modèle ecclésial issu d’un modèle impérial, de sacraliser et autonomiser l’Etat. En effectuant ce déplacement François ne permet-il pas d’une certaine manière de désacraliser son Etat et de questionner l’autonomie de son administration, pour ne pas dire la domination d’une curie qui a peut-être tendance à ce prendre pour le deuxième corps du Pape.

 

pape_francois_vatican.jpg

 


Partager cet article
Repost0
14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 11:32

 

 

Quelle joie d’apprendre que le président de la Conférence des Evêques de France, le cardinal André Vingt-Trois, a restauré une prière pour la France !

Quelle tristesse de voir ce qu’il en a fait : une vulgaire gesticulation politique tant pour contrer les « catholiques extrémistes » que pour s’opposer à la politique à venir du gouvernement de la République.

Comment peut-on transformer et instrumentaliser la prière pour en faire un acte dont la principale revendication est d’être un vecteur de communication non du peuple à son Dieu mais bien d’une communauté particulière à la communauté nationale ? Car tel est bien l’objectif du cardinal-archevêque de Paris qui souhaite « sensibiliser les parlementaires » et créer de « l’impact par une formule unique à l’échelon national ».

C’est bien l’esprit de cette prière qui est insupportable, car dans le fond elle ne dit rien de très surprenant, il faut bien l’avouer. Elle a même ce côté mièvre de la plupart des prières universelles que nous entendons chaque dimanche à la messe. Pour les hommes et pour les femmes, pour les enfants et pour les adultes, pour nos voisins et ceux qui sont loin, pour les pauvres et pour les riches, pour ceux qui et pour ceux qui pas… bon enfin pour tout le monde sauf quand même dans celle-ci pour les homosexuels qui voudraient vivre stablement en couple dans la république et comble de l’horreur adopter des enfants.

Le signe fort que le cardinal-archevêque donne à la France est double : la prière des chrétiens est un moyen de pression sur la société et ses dirigeants et le cœur de la foi catholique est la famille chrétienne, ce thème jamais abordé en tant que tel par Jésus dans les Evangiles.

Toute cette petite cuisine politico-pastorale me dégoute un peu et il est fort à parier que pour les quelques voix extérieures à l’Eglise que le cardinal réussira à ramener à sa cause, nombre de chrétiens en seront comme moi écœurés, tant les positions sur le famille (homosexualité et divorcés remariés) que développe la hiérarchie catholique ne font pas l’unanimité chez les fidèles.

Cette prière, construite sur le sable de la discorde et du combat, ne permettra pas à nos contemporains de cheminer paisiblement vers Jésus sur le roc de la foi. C’est pour moi une grande peine car je suis certain que nombre de nos contemporains ressentent l’appel de Dieu et ne peuvent rejoindre le Christ qui leur tend les bras tellement nous le défigurons, en prônant l’exclusion et le jugement plutôt que l’accueil et la miséricorde. Ce que le cardinal-archevêque a restauré ce n’est pas la prière pour la France qui aurait pu être un moment de pleine communion avec l’ensemble de nos concitoyens, le partage de leurs peines et de leurs joies présentées de manière fraternelle à Dieu. Non, c’est plutôt le visage d’intolérance et d’hégémonie que Vatican II avait réussi à gommer replongeant l’Eglise dans son petit rôle de lobby soit disant éclairé.

Je crois qu’au lieu de toute cette gesticulation lamentable qui nous promet un automne où l’Eglise ne sera pas à son avantage, courant derrière les positions les plus extrémistes pour se prouver qu’elle existe, le cardinal-archevêque aurait mieux fait de contempler la Vierge et d’y découvrir la vertu du silence comme son auguste prédécesseur l’avait fait à l’époque où Louis XIII prononçait son vœu.

« Le partage de la Vierge est d’être en silence. C’est son état, c’est sa voie, c’est sa vie. Sa vie est une vie de silence qui adore la Parole éternelle. En voyant devant ses yeux, en son sein, en ses bras, cette même Parole, la Parole substantielle du Père, être muette et réduite au silence par l’état de son enfance, elle entre en un nouveau silence et y est transformée à l’exemple du Verbe incarné qui est son fils, son Dieu et son unique Amour. Et sa vie se passe ainsi de silence en silence, de silence d’adoration en silence de transformation ; son esprit et ses sens conspirant également à former et à perpétuer en elle cette vie de silence.

Et c’est un de ces effets sacrés et divins du silence de Jésus de mettre la très sainte Mère de Jésus en une vie de silence. Silence humble, profond et adorant plus saintement et plus disertement la sagesse incarnée, que les paroles ni des hommes ni des anges.

Ce silence de la Vierge n’est pas un silence de bégaiement et d’impuissance, c’est un silence de lumière et de ravissement. C’est un silence plus éloquent, dans les louanges de Jésus, que l’éloquence même. C’est un effet puissant et divin dans l’ordre de la grâce, c’est-à-dire, c’est un silence opéré par le silence de Jésus, qui imprime ce divin effet en sa Mère et qui la tire à soi dans son propre silence, et qui absorbe en sa divinité toute parole et pensée de sa créature. »

 

Pierre de Berulle, Œuvres de Piété.

 

Le_Voeu_de_Louis_XIII.jpg

Partager cet article
Repost0
14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 00:01

 

A propos de l’article de La Croix intitulé : « Au nom de l’Église » mais hors hiérarchie, des laïcs prennent la parole


Le titre de cet article m’interpelle. Pourquoi les journalistes de la Croix veulent-ils absolument voir la parole publique des laïcs sous l’angle d’un possible conflit entre parole officielle de l’Eglise et parole libre de ses membres ? Il y a dans ce prisme quelque chose de curieux.

D’abord parce que les exemples cités sont moins des prises de positions « au nom de l’Eglise » que des prises de positions « au nom d’un attachement à l’Eglise » ou « au nom d’un attachement à la Vérité » et surtout me semble-t-il « au nom d’un attachement au Christ ». Ensuite parce que je me permets de souligner que, dans ces exemples, les signataires ne sont pas que des laïcs.

 

Cet attachement au Christ, au sens strict, est ce qui fonde la parole des laïcs comme le souligne le décret « Apostolicam actuositatem » de la 4e session de Vatican II. « Le devoir et le droit des laïcs à l’apostolat leur vient de leur union avec le Christ-Chef » (§3). Qu’il me soit permis ici de trouver d’ailleurs tout à fait inopérante la comparaison de Mgr Hyppolite Simon entre l’Eglise et un parti politique (« Qui a la légitimité pour utiliser le sigle catholique, pour engager le corps ? Est-ce que n’importe quel militant de l’UMP ou du PS peut utiliser le sigle de son parti ? »). Nous ne sommes pas autorisés à faire résonner la Parole parce que nous sommes les militants d’un programme écrit par les cadres d’un parti dont le sigle serait déposé à l’INPI mais nous sommes « députés à l’apostolat par le Seigneur lui-même » parce que nous sommes « insérés par le baptême dans le corps mystique du Christ, fortifiés grâce à la confirmation par la puissance de l’Esprit Saint » (§3).

 

Le deuxième paragraphe de ce décret répond à la question posée par Mgr Simon: « Il y a dans l’Eglise diversité de ministères, mais unité de mission. Les apôtres et leurs successeurs ont reçu du Christ la charge d’enseigner, de sanctifier et de gouverner en son nom et par son autorité. Mais les laïcs, rendus participants de la charge sacerdotale, prophétique et royale du Christ ont leur rôle dans la mission que tout le peuple de Dieu accomplit dans l’Eglise et dans le monde. […] Comme c’est l’état propre aux laïcs de vivre au milieu du monde et des affaires profanes, ils sont appelés par Dieu à exercer, comme un ferment, avec l’ardeur de l’esprit chrétien, leur apostolat dans le monde. »

 

Qu’une opinion publique, issue de l’Evangile, soit proclamée par les laïcs dans la presse et sur les réseaux sociaux, principaux lieux de communication dans le monde, me semble donc tout à fait en adéquation avec la mission des baptisés-confirmés. Cela ne veut certainement pas dire que toute parole de baptisé est parole d’Evangile ou, pour reprendre les termes de Mgr Hyppolite Simon, qu’elle engage le corps. Mais elle est, en soi, si elle est dite dans le souci de la mission apostolique, légitime. Aux successeurs des apôtres, ensuite, dans leurs charges d’enseignement et de gouvernement, de faire le tri dans ces paroles et si nécessaire de les corriger si elles n’étaient pas fidèles à l’Evangile.

 

« D’avoir reçu ces charismes, même les plus simples, découlent le droit et le devoir, pour chaque croyant de les mettre en œuvre dans l’Eglise et le monde, pour le bien des hommes et pour construire l’Eglise dans la liberté de l’Esprit Saint qui « souffle où il veut » (Jn 3,8), non moins qu’en communion avec ses frères dans le Christ, spécialement avec ses pasteurs. Ceux-ci jugeront de leur authenticité et de leur bon usage, non certes pour éteindre l’Esprit, mais pour éprouver tout et retenir ce qui est bon (cf. 1th 5, 12.19.21). » (§3)

 

Alors oui, réjouissons nous que des laïcs prennent la parole, non « au nom de l’Eglise » mais hors hiérarchie, mais pour le monde et pour l’Eglise en communion dans le Christ avec leurs pasteurs.

Partager cet article
Repost0
11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 15:50


Trois cents personnes, hommes et femmes, ont répondus présents pour cette marche des cathos citoyens. Parisiens et provinciaux y réfléchissent en marchant avant de rallier Saint-Sulpice pour une déclaration que je vous livrerai dans un prochain flash!
Comité de la jupe : marche citoyenne !
« Je marche donc je suis ». La marche du Comité de la jupe – dimanche 11 octobre 2009.
Partager cet article
Repost0
10 octobre 2009 6 10 /10 /octobre /2009 19:09

Petit retour sur la Marche organisée par le Comité de la jupe et qui partira demain (dimanche 11 octobre) des Arènes de Lutèce après un pique-nique à 12h30 pour aller jusqu'à Saint-Sulpice (16h30).

Dans son numéro daté du 11/12 octobre, le journal Le Monde accorde un petit bout de une et les deux tiers d'une page à cette manifestation. Tous les signes d'une opinion publique sont donc bien réunis (prise de conscience et de parole assumées, relais médiatiques, actions repérables...) et le pari des fondatrices semble sur ce point au moins gagné.

Sous le couvert de l'anonymat, un évêque français leur donne presque raison et un passage du livre de Mgr Albert Rouet est cité pour illustrer la justesse de leur combat ... ils risquent un petit billet doux d'un sous chef de bureau du Vatican (monseigneur ou même évêque) qui leur demandera des explications sur ces prises de position inopportunes et quelques lettres nauséabondes de fidèles catholiques sûrs de leurs droits.

Je n'avais pas relevé qu'il s'agissait d'une "marche citoyenne". J'en suis très heureux. Cela prouve que ce comité s'adapte à l'ecclésiologie dominante que j'exprimais dans mon dernier article : l'Eglise société parfaite. Un concept créé pour permettre de dire que l'Eglise était une société aussi parfaite que les Etats et qu'elle avait les mêmes compétences, notamment juridique.

Au XXIe siècle, les Etats sont soumis à une forte pression : celle de devenir toujours plus démocratiques. Il serait tant que sur ce registre là également l'Eglise souhaite être un Etat parfait à part entière... mais je crains que cette pression contemporaine soit considérée là encore par nos hiérarques comme une manifestation de la déviance du monde occidental enfermé dans "le matérialisme combiné avec un courant de pensée relativiste et nihiliste".


l'article du monde
« Je marche donc je suis ». La marche du Comité de la jupe – dimanche 11 octobre 2009.
Partager cet article
Repost0
7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 11:03

 

Le Comité de la jupe appelle à marcher le dimanche 11 octobre à Paris ainsi que dans plusieurs villes.

« Dans un mois, nous affirmerons que l’Eglise catholique a besoin d’une opinion publique qui s’exprime librement.

Dans un mois nous affirmerons que les laïcs et tous ceux qui prennent une part active à la vie quotidienne de l’Eglise doivent pouvoir participer à ses décisions. 

Dans un mois, nous marcherons ensemble et nous partagerons parce que l’Eglise porte des valeurs extraordinaires de liberté et de communion et par conséquent ne peut ni ne doit craindre le débat en son sein. »

 

Pourquoi l’Eglise catholique aurait-elle besoin d’une opinion publique puisqu’elle détient la Vérité ? Si Benoit XVI était mis au courant de cette initiative, il serait comme une poule qui aurait découvert un couteau ! A une période où il semble que la représentation de l’Eglise comme société parfaite soit redevenue le modèle de référence, il est peu probable que la notion d’opinion publique ait droit de cité au Vatican.

 

C’est peut-être justement pour cela qu’elle s’affirme aujourd’hui dans les pays du « premier monde », un monde en «  pleine crise de foi et d'espérance », atteint d’un « matérialisme combiné avec un courant de pensée relativiste et nihiliste », un monde « colonialiste » qui exporte « des déchets spirituels toxiques qui contaminent les populations des autres continents, et parmi elles, en particulier, les populations africaines ». (Benoit XVI, 4 octobre 2009, IIe Assemblée spéciale pour l'Afrique du Synode des Evêques.) Saint Syllabus priez pour nous !

 

Au milieu du XVIIIe siècle, quand l’expression « opinion publique » voit le jour autour de Jean-Jacques Rousseau, elle a une connotation péjorative et conservatrice. Les membres du Comité de la jupe sont conservateurs : ils défendent la préférence de l’idée d’Eglise communion – sacrement du Concile Vatican II face au retour actuel de l’Eglise société parfaite. Au basculement du XVIIIe au XIXe siècle, l’opinion publique est devenue la propriété d’une intelligentsia éclairée qui prône la Raison. A la lecture du blog du Comité de la jupe, peu de doutes sur le milieu socioculturel qui conduit cette initiative : il s’agit bien d’une réflexion intellectuelle sur ce qu’est l’Eglise, sur la place de chaque baptisé dans la vie de l’Eglise, sur la manière d’envisager les responsabilités et la gouvernance dans l’Eglise. Dire que l’Eglise a besoin d’une opinion publique c’est dire que chaque chrétien a un besoin vital d’émancipation, de partage, de liberté. Nous sommes loin du besoin que semble exprimer aujourd’hui la « voie officielle » de l’Eglise, celui du silence obéissant  de ses fidèles !

 

Liée à la notion de démocratie et de raison, l’opinion publique reflète le besoin des hommes et des femmes de prendre en main leur vie et leur destin. Un besoin qui n’est pas sans rappeler les appels du Christ à cette liberté qui seule peut permettre l’accueil du don de Dieu, seule raison d’être de l’Eglise. La marche, forme active de l’opinion publique contemporaine, est également le paradigme de l’être au monde chrétien, un être au monde fondé sur la relation avec le Christ, Chemin, Vérité et Vie.

 

Dimanche, les chrétiens qui rejoindront ces marches diront à l’institution Eglise : « Je marche donc je suis. »

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Berulle
  • : Art, culture, religion, société. Le blog d'un catho libre de ses propos.
  • Contact

Pietro de Paoli chaque lundi

L'auteur de Vatican 2035 et de Dans la peau d'un évêque participe au blog en livrant chaque lundi un de ses "100 mots pour la foi".

Recherche

Pierre de Berulle sur Facebook

Retrouver Pierre de Berulle sur Facebook ainsi que le groupe Fraternité Pierre de Berulle

Commentaires

N'oubliez pas de laisser vos commentaires pour faire vivre ce blog et de le recommander à vos amis !
Inscrivez-vous à la newsletter pour être informé des nouveaux articles.