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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 15:13

 

Convertissons-nous, croyons à la bonne nouvelle.

Croire à la bonne nouvelle c’est l’accueillir, la recevoir comme les cendres dont notre front est marqué.

 

Aujourd’hui comme durant tout le Carême, si nous choisissons de nous priver, de jeûner, nous ne devons pas perdre de vue que tous ces dessaisissements ne sont destinés qu’à nous aider à accueillir la promesse de Dieu, Dieu lui-même. La Bonne Nouvelle n’est pas enfouie en nous, étouffée par un lot d’encombrants qu’il nous faudrait éliminer pour redécouvrir le trésor caché. La Bonne Nouvelle, c’est le Christ lui-même qui vient frapper, aujourd’hui comme chaque jour, à notre porte pour nous proposer de l’accueillir. Peut-être nous faut-il simplement ranger un peu l’entrée de notre maison ? Ranger, sans forcément jeter. Peut-être même nous suffit-il juste de déblayer un chemin jusqu’à la porte ? Je ne crois pas que le Christ souhaite entrer dans des villas témoins de magazines. Il veut rentrer dans nos vies, authentiques, des vies ni rêvées, ni faussement rangées pour l’occasion.

 

Réellement, je crois que ce mercredi, cette entrée en Carême, est une fête joyeuse ! Que le goût et le parfum des Cendres sont savoureux. Ils sont celui de l’abandon et de l’assurance. L’abandon à Dieu et l’assurance que la poussière que nous sommes et à laquelle nous retournerons n’est pas la finalité de nos vies. Les cendres témoignent de la joie des Rameaux plus que de la lâcheté des jours de la Passion, de la Résurrection de Pâques plus que de la Croix du Vendredi Saint. Les cendres témoignent d’un Dieu dont l’amour pour les hommes déborde, d’un Dieu qui croit en l’homme. Aujourd’hui, comme durant tout le Carême, nous devons apprendre à accueillir la Bonne Nouvelle, apprendre à convertir notre regard pour que la marche vers Pâques ne soit pas une marche de honte et de faute dans laquelle nous n’oserions regarder en face notre Dieu mais une marche de joie où, libérés par Dieu, nous pourrons témoigner du triomphe de la Vie.

 

Si les Cendres sur notre front ne sont que les restes inanimés de nos surplus passés, de quoi témoigneront-ils ? De nos fautes, de nos richesses ? Quel intérêt ?

Si les Cendres sur notre front sont le signe du feu vivant de Dieu, de son don incandescent qui nous libère de la mort, alors oui il vaut la peine de les porter comme un témoignage de notre foi en Jésus, le Christ, ressuscité.

Je nous souhaite à toutes et à tous un très joyeux Carême.

 

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